Revisite d’un vieux porte-revue demodé 2


Hello les amis, le projet d’aujourd’hui va porter sur un vieux porte-revue qu’une abonnée du blog m’a gentiment donné il y a quelques mois. Pour la petite histoire je passe régulièrement dans son magasin pour m’approvisionner en liquide pour ma cigarette électronique. Et c’est donc lors d’un de mes passages en Septembre que j’ai récupéré ce porte-revue


Je vous laisse vous faire votre idée sur le style mais de mon côté pour être honnête, je suis loin d’être fan. Il y avait une petite étiquette en dessous indiquant que le porte-revue provenait d’Espagne. Peut-être que c’est un style classique là bas? J’ai fait un gros plan pour que vous puissiez bien voir le veinage du bois en relief. C’est cet aspect du bois qui m’a longtemps retenu de refaire ce porte-revue car je savais que je ne voulais pas le conserver pour le relooking, et je ne voulais pas passer des jours à poncer

Et puis un dimanche matin j’ai eu l’idée. Bon pas celle du siècle hein, mais juste comment j’allais procéder efficacement pour refaire cet objet. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pensé plus tôt à utiliser mon disque à meuler alors que c’était sûrement LA solution.


Aussitôt pensé, aussitôt testé ! Voici le résultat après avoir essayé sur la première face d’un des côtés. Ça marche génial et c’est super rapide. J’ai dû mettre 3 minutes à faire cette planche recto verso

Par contre attention car cela en met partout. Beaucoup de poussière est générée et comme celle-ci est très fine, il est plus prudent de porter un masque pour éviter de s’en remplir les poumons.
Puisque j’avais commencé à faire cela sur mon établi , j’ai continué mais la prochaine fois je m’installe direct dehors. Ça fera toujours ça de moins à devoir nettoyer après ;).

Une fois que j’ai eu fait toutes les planches, il ne restait plus qu’un léger problème de structure à régler. J’ai beau avoir essayer toutes les combinaisons de montages possibles, le porte-revue avait toujours un pied qui ne touchait pas le sol d’un coté. Le bois a dû travailler et légèrement se vriller au fil des ans. La solution pour réparer cela a juste consisté à refaire les trous des montants qui accueillent une des planches d’un coté.

Seulement deux de ces trous sont à revoir. Afin de pouvoir percer les nouveaux emplacements, j’ai commencé par boucher les trous existants pour avoir de la matière pour les « nouveaux » trous. Un peu de colle blanche classique, un tourillon et le tour est joué.

Quand la colle est sèche , il suffit de couper à ras le tourillon et le trou est bouché. J’ai mis une petite flèche rouge pour bien vous montrer l’emplacement 😉

Aligner les trous pour y mettre des tourillons peut vite devenir une grosse galère. Heureusement il existe des centreurs de tourillons. J’ai eu ceux-ci dans un kit Wolfcraft que j’ai acheté il y a quelques années mais on les trouve facilement en grande surface de bricolage, genre Leroy Merlin ou Castorama.

Alors comment ça marche ? Facile, on insère le centreur dans le trou existant qui accueillera une partie de notre futur tourillon.

Puis on met la planche en place. Le plus simple est de procéder à un montage sans colle du meuble. On appuie fortement sur la planche qui devra être percée, ici un des montants, afin que la pointe du centreur laisse une marque

On redémonte notre petit porte-revue et on obtient bien un repère qui correspond au centre du trou à percer. L’étape d’après a donc consisté en un petit coup de perceuse afin d’usiner les trous pour les tourillons.

Et voilà le meuble est décapé et réparé. Il ne reste plus qu’à le coller. Cette étape n’était pas obligatoire car ce genre de porte-revue tient avec des « petits coins » qui le maintiennent en place de chaque côté, mais je me suis tellement pris la tête à le remonter une dizaine de fois pendant que je travaillais dessus que ça m’a saoulé.

Je l’ai donc collé pour éviter d’avoir à le remonter de nouveau ne serait ce qu’une seule fois 😉

Le temps étant clément, j’ai saisi l’occasion de m’installer dehors pour peindre. Mon atelier n’étant pas chauffé, tant qu’il ne pleut pas la peinture sèche toujours mieux dehors surtout s’il y a un brin de soleil. En plus cela m’évite la corvée de calfeutrer tout l’atelier pour le protéger des projections de peinture.

Le porte-revue ayant déjà beaucoup de « présence » avec ses formes travaillées, je n’ai pas voulu en rajouter en prenant une couleur trop flashy et j’ai opté pour du blanc. Deux couches ont suffi à faire disparaitre le bois qui n’était pas très sexy il faut bien l’avouer 😉

L’élément le plus sympa de ce porte-revue était dès le départ, ces espèces de petites fleurs gravées. Je me suis armé d’un papier à poncer en grain 120 et petit à petit j’ai poncé pour que celles ci ressortent.

Vous dire que j’ai fait ça en 5 min serait un peu mentir car la peinture tenait vraiment bien. Mais bon je n’y ai pas passé des heures non plus. L’ultime étape a été d’appliquer une couche de cire incolore pour protéger le tout avant de passer aux photos du résultat.

Pour illustrer la nouvelle fonction de ce porte-revue j’ai choisi de l’utiliser pour stocker des rouleaux de papier toilette. Le blanc de celui ci faisant bien ressortir l’aspect usé apporté par le ponçage, j’ai trouvé que cela faisait sympa.

Les sculptures de fleurs ont été les plus longues à patiner car je ne voulais pas que trop de marron ne ressorte. J’ai donc dû y aller avec parcimonie pour qu’on les voit sans qu’elles soient trop présentes

Le style très « prononcé » de la poignée qui me gênait beaucoup à l’origine est désormais moins présent. Elle s’harmonise mieux avec le reste du porte-revue ce qui n’est pas pour me déplaire

Quand j’ai décapé le bois avec mon disque à meuler, j’ai pris soin de ne pas faire les chants de chaque planche. D’une part cela évitait de les abimer mais surtout je voulais conserver cet aspect foncé du bois pour donner du « relief » à la patine.

La petite réparation effectuée ne se voit pas mais pourtant elle fait toute la différence. Cela m’aurait gêné de présenter ce « porte papier toilette » 😉 tout de travers avec seulement une partie des pieds qui touche le sol. Qui voudrait d’un truc tout de travers ?

Une petite dernière photo pour une nouvelle fois montrer ces sculptures de fleurs qui une fois patinées donnent le côté « Farmhouse » que j’aime tant à cet objet


Voilà les amis c’est tout pour ce petit relooking. J’espère qu’il plaira à la personne qui me l’a si gentiment donné ;). Les projets qui vont suivre très prochainement devraient être « légèrement » plus gros car, si j’ai le temps de le finir, il y aura enfin le piano sur lequel je travaille depuis quelques semaines.

La bise

Mat


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