Une bibliothèque adaptée en armoire de salle de bains 17


Hello! Si vous êtes un ou une fidèle de mon blog, vous savez peut-être que mon voisin et ami David m’a déjà fourni pas mal de meubles. Une fois de plus il a pensé à moi en trouvant cette petite bibliothèque. Il a du se dire que malgré son état, elle avait du potentiel, qu’il serait dommage de la jeter et que je pourrais peut etre en tirer un meuble sympa 😉 . Cela tombe bien car j’ai pensé la même chose en la voyant. Un gros potentiel mais aussi beaucoup de boulot.

Et en l’ouvrant l’état ne m’a pas rassuré. Ce papier peint vintage avait un style très prononcé et c’était clairement un cache-misère. Le fond dans la partie haute était complètement ouvert. Bref il y allait aussi avoir du boulot à l’intérieur.

Il manquait beaucoup de moulures sur les pieds mais ce n’était pas un problème car je sais déjà que j’allais les couper. Par contre il faudrait aussi réparer le morceau de porte qu’il manque.

La corniche était aussi dans un sale état. Elle ne tenait plus en place sur le coté gauche et il manquait une partie de l’angle. C’est une corniche moulurée donc il faudrait que je vois si je pouvais la réparer ou si j’allais devoir trouver une autre solution.

En fait, la grosse problématique était surtout qu’il manquait toute la partie de droite. Bien entendu j’ai vu avec David si à tout hasard le morceau manquant ne trainait pas dans son camion mais pas de chance, quand il a récupéré cette charmante bibliothèque, ce morceau de corniche était déjà absent.

Comme vous pouvez le voir sur la photo du dessus et surtout sur celle-ci, les panneaux et les montants des cotés ont travaillé avec le temps et de grands jours sont apparus. Un autre truc à prendre en compte pour avoir un résultat final sympa.

Bon bah il fallait s’y mettre car la liste des réparations ou modifications à faire sur cette bibliothèque était bien fournie.
J’ai donc commencé par la coucher sur deux cales afin de la mettre sur le coté puis j’ai enlevé les moulures des pieds et les morceaux de la corniche qui ne tenaient plus. Ce petit arrache-clous est bien pratique car il permet de se glisser entre deux morceaux de bois pour les désolidariser.

J’ai ensuite fixé une chute de contreplaqué afin de m’en servir comme guide et pouvoir couper les pieds.
Pour ce genre d’opération il faut bien s’assurer d’être d’équerre avec la façade avant de fixer le guide. Ainsi la coupe effectuée sera bien perpendiculaire.

Les quatre pieds coupés, j’ai utilisé la même technique sur la planche du fond. Une fois les mesures prises, j’ai fixé le guide et ma scie circulaire a fait le job. A chaque fois que je coupe les pieds d’un meuble, j’essaye de couper, si possible, la partie basse du fond. Cela permet de s’éviter des galères et que le meuble soit bancal

Ici la planche était ancienne et pas droite. Sans cette petite opération, il y avait des risques qu’un des pieds ne touchent pas correctement le sol. J’ai conservé une partie de le planche cependant que j’ai coupé en biais, afin de garder l’assemblage des pieds le plus solide possible.

Avec la problématique du piètement réglée, je me suis attaqué à celle des cotés. Rien d’étonnant pour un vieux meuble que des jours se créent entre les différentes parties. Le bois sèche avec le temps et voila. Ma technique: j’insère de la colle à bois standard dans les espaces, comme à gauche, puis je viens appliquer à la main de la sciure, comme à droite de l’image. Quand la colle sèche le mélange durcit et il ne reste plus qu’à poncer. Si des manques apparaissent je bouche ensuite avec du mastic à bois.

Pendant que la colle séchait sur les deux panneaux, je me suis focalisé sur ce magnifique papier peint. J’ai commencé par vaporiser de l’eau pour diluer la colle puis à l’aide d’un couteau à mastic, j’ai commencé à essayer d’enlever la colle. Je dis bien « essayer » car de suite cela a été la galère 🙂 . Seule la partie supérieure du papier s’enlevait et quand j’ai voulu enlever le reste c’était pire. Bref j’ai passé un bout de temps la dessus et une fois tout enlevé cela ne faisait pas propre!!

La partie haute du fond n’avait pas de papier peint mais des espaces géants s’étaient formés avec le temps entre les différentes planches du panneau. J’ai essayé pendant quelques temps de voir ce qu’il était possible de faire puis ça m’a pris la tête car rien ne marchait.

J’ai donc décidé de faire d’une pierre deux coups, et après m’être battu avec le bazar de mon atelier pendant une demie heure, j’ai réussi à sortir ce panneau de contreplaqué de mon stock de « trucs qui pourront servir un jour » 😉 .
Le panneau étant entier, 122cm x 244cm, j’avais largement de quoi refaire le fond de l’armoire.

La petite magie avec ce panneau c’est que d’un coté il a un aspect lisse mais de l’autre coté c’est une finition lambrissée 😀 . Voila pourquoi je l’avais mis de coté, et merci une fois de plus à mon ami David de me l’avoir donné il y à quelques années de cela.

Le fond d’origine étant assez épais, la fixation des deux panneaux a été un jeu d’enfant. A l’aide de mon pistolet pneumatique, j’ai mis des clous de 20mm un peu partout et j’ai ensuite appliqué une couche de mastic pour les masquer.

La jonction entre les panneaux et la barre transversale d’origine de la bibliothèque n’étant pas nickel nickel dû à la différence d’épaisseur, j’ai utilisé un chant plat en médium pour masquer cela. Une fois de plus j’ai eu recours à mon pistolet pneumatique pour tout fixer.

Les réparations de la bibliothèques ayant bien avancées, je me suis penché sur le cas des portes. Dans un premier temps le principal du travail s’est borné à enlever une fois de plus du papier peint bien collé. Armé d’un racloir à vitres, j’y suis allé petit à petit sans trop de souci.

Et on conviendra tous je pense de dire que c’est 10 fois mieux sans papier peint 😀 . J’aurais pu en rester là mais souvent avec ces vieux meubles il y a plus à faire.

Et ici le truc c’était le mastic qui tenait les vitres. Il en manquait des bouts par-ci par-là et il n’était pas bien posé à plusieurs endroits. Après avoir fait quelques recherches, je n’ai pas trouvé de méthode permettant de remettre le mastic en état, alors comme je voulais un résultat propre je me suis lancé dans l’opération de déposer les 4 vitres. D’ailleurs si l’un d’entre vous sait comment restaurer du mastic, je suis plus que preneur de l’info 😉 .

J’ai démonté deux carreaux sans souci. A l’aide d’un cutter je désolidarise la mastic de la structure et avec un couteau américain je fais sauter le mastic. Et quand c’était trop dur j’ai utilisé un décapeur thermique pour chauffer le mastic et le ramollir. Par contre sur ce carreau j’ai entendu un crac et une grosse fissure est apparue. Pour ne pas risquer plus d’éclat j’ai déposé un torchon sur la vitre et j’ai mis un coup de tenaille au milieu de la vitre

La cassure est nette, et équipé d’une paire de gants épais, j’ai sorti un par un les morceaux de verre. J’ai ensuite pu enlever le mastic. J’ai du réitérer cette étape sur l’autre porte où un carreau a aussi cassé lors de l’opération.

Les portes de la bibliothèque étant désormais dénuées de vitres, j’ai procédé au ponçage. J’ai utilisé un grain 120 pour ne pas abimer les moulures.

A l’aide d’une équerre, j’ai tracé quelques repères pour tracer la partie abimée de la porte gauche et j’ai procédé à la découpe à l’aide de mon outil multifonctions.

Cela m’a permis d’avoir des bords bien droits et j’ai pu insérer un morceau de bois à la place. Quand je fais ce genre de réparation je préfère mettre une pièce avec une surcote, comprendre plus large ou plus grande que nécessaire, afin de pouvoir la travailler par la suite et la mettre à la bonne dimension.

Après m’être assuré que la pièce allait bien comme il fallait, je l’ai collée avec de la colle à bois standard et je l’ai mise sous presse. Afin de ne pas marquer ni la porte ni la pièce, j’ai utilisé des cales martyrs avant de mettre le serre-joint.

Comme j’allais utiliser des baguettes quart de rond en 7mm en guise de pare closes pour fixer les vitres, je devais rainurer un peu profond et un peu plus large les feuillures existantes pour qu’après tout soit bien au même niveau. Une fraise à feuillurer montée sur ma défonceuse est vite venue à bout de ce travail.

J’ai coupé puis fixé les pare-closes au pistolet pneumatique et j’ai fait un joint au mastic acrylique pour cacher les petites imperfections. Bien entendu dans l’opération j’ai cassé une des vitres neuves. J’ai donc été obligé de refaire un petit tour au Leroy du coin pour m’en procurer une autre. A 5€ la vitre, ca va, la bêtise n’est pas chère.

Comme les portes seront peintes, j’en ai profité de les avoir sur l’établi pour couvrir les fenêtres. Et pour cela pas d’achat ou de perte, j’ai réutilisé le papier kraft qui entourait les fenêtres neuves. Un petit coup de ponçage pour enlever le surplus de mastic acrylique et je serai bon pour la suite.

Mais en attendant de passer à la peinture, j’avais encore le problème des étagères à régler. Celles d’origine étaient en chêne massif et très épaisses. Le hic c’est qu’elles étaient toutes aussi droites que celle de la photo ci-dessous !!!. Les conserver signifiait des heures de boulot à la dégauchisseuse-raboteuse pour un résultat incertain.

A la place, j’ai préféré découper des étagères dans cette planche de pin. Ce n’est pas un bois de qualité mais pour des étagères c’est nickel. Ce type de panneau en 50 cm de large est en général autour des 10€ donc il n’y a pas à hésiter

Apres avoir débité toutes les étagères, j’ai usiné les coins en coupant un morceau afin qu’ils s’intègrent avec les crémaillères existantes dans la bibliothèque. Un petit coup de ponçage au passage avec ma petite Makita avant de commencer à mettre les étagères en place, évitera de tout redémonter.

Premier test et ça rentre bien! 😀 . Une fois que toutes les étagères seront faites et testées, j’y ajouterai un chant plat , le même que celui utilisé pour le fond, afin de masquer le chant apparent et donner un peu plus de volume. Je pensais avoir fait une photo de cette étape mais ce n’est pas le cas. Pas d’inquiétude vous pourrez voir le résultat peint à la fin de l’article ;).

Pour l’étagère centrale j’ai voulu amener un peu de fantaisie pour donner du caractère au meuble. J’ai donc ajouté un séparation centrale pour lier deux étagères entre elles. Il me restera à mettre un petit coup de mastic pour cacher les vis et cela fera un petit truc sympa.

Avec l’intérieur de l’armoire quasiment terminé, je pouvais m’attaquer aux pièces manquantes de la corniche. J’ai tout d’abord découpé un morceau de pin à 22.5 degrés de chaque coté et je l’ai collé.

Une fois la colle sèche, à l’aide d’une râpe à bois et de papier à poncer je suis venu recréer le dessin de la moulure existante. C’est pour moi la solution que je trouvais la plus simple et cela ne m’a pas pris plus de 10 min à réaliser. Une fois que cela sera peint, on ne devrait pas trop voir le truc ;).

Par contre pour la partie droite manquante de la corniche, il allait falloir un peu plus de temps pour la refaire. Après un peu de recherche dans l’atelier j’ai trouvé une chute de chêne qui devrait faire l’affaire.

N’ayant pas de toupie ou de machine me permettant de refaire à l’identique la pièce, j’ai utilisé la partie gauche de la corniche pour reproduite le dessin. Ensuite avec ma défonceuse équipée d’une fraise droite assez fine, je suis venu enlever petit à petit de la matière en essayant au maximum de respecter les dessins d’origine.

Apres un gros ponçage, je commençais à voir apparaitre la pièce mais j’avais trop enlevé de matière sur le coté gauche lors de l’usinage avec la défonceuse. Je suis donc venu coller un morceau de pin qui sera ensuite facilement modelable à la main pour récupérer la bonne forme.

Il y a quelques différences mais elle sont assez légères à mon avis, pour que ma petite bidouille fasse l’affaire et que personne ne se rende compte que les corniches de chaque coté sont un peu différentes. Je dois avouer que j’étais fier de moi 😀 car au départ je me demandais comment j’allais faire.

Afin de me donner un petite marge d’erreur j’ai surcoté la pièce lors de l’usinage au cas où je me tromperais lors d’une découpe. Ici j’ai fait un angle à 22.5 degrés et j’ai cloué le morceau de corniche à sa place.

Il ne me restait plus ensuite qu’à finir de refixer le reste de la corniche et à finir les angles. L’angle gauche était trop cassé pour être réutilisé mais comme il me restait des chutes du morceau que j’avais refait, j’ai pu en utiliser un morceau ici ! J’ai ensuite appliqué du mastic sur toutes les traces de clous afin de ne pas avoir des petits trous partout lors du passage en peinture.

Les petites charnières d’origine étaient vraiment quelconques. Apres avoir un peu dû fouiller partout sur le net, j’ai fini par en trouver des plus sympas et surtout qui étaient noires. Cependant avant de les mettre en place j’allais devoir élargir leurs emplacements. Rien de bien difficile à réaliser cependant avec un bon ciseau à bois et quelques traits d’équerre pour ne pas me rater 😀 .

Ayant coupé les pieds abimés, j’ai ajouté une plinthe afin de rendre le bas de l’armoire le plus sympa possible. Ca fait toujours son effet de mettre une plinthe et cela ne coute que quelques euros. Je préfère par contre utiliser une plinthe en bois massif plutôt qu’en MDF car la mise en peinture est plus facile et le résultat plus propre.

Avant même de commencer à peindre l’armoire, je me doutais que j’allais avoir des remontées taniques qui allaient tacher la peinture. J’ai déjà essayé plusieurs produits pour éviter cela sans jamais trouver celui qui marchait le mieux. Etant abonné à plusieurs bloggeurs étrangers, j’ai vu qu’ils utilisaient ce produit et j’ai voulu essayer. Il coute 30€ environ mais le bon le pot est plus grand qu’on pot normal et est vraiment rempli 😉 .

J’ai donc commencé par en appliquer une couche sur les portes et j’ai attendu que cela sèche. J’ai ensuite fait un test en peignant un des portes. C’était bien mais toujours quelques taches ici et là dues au tannin. J’ai donc appliqué une deuxième couche et après cela plus de problème !

J’ai donc mis deux couches d’apprêt directement sur l’armoire avant d’appliquer la première couche de peinture. J’adore ce moment quand le meuble d’origine, les ajouts et les réparations s’unissent en une seule et même couleur.

Si vous saviez le temps que j’ai passé à chercher cette « entrée de clé » en noir et à un prix honnête. Pourtant j’ai fait chou blanc et j’ai dû me rabattre sur l’option d’en peindre une. Pas vraiment intéressant si on compte les 15€ de la bombe spécial fer mais ce coup-ci j’ai investi. Je voulais une peinture spéciale fer et surtout en finition satinée. J’en ai profité du coup pour remettre un petit coup de jeune à la serrure par la même occasion

Et une fois les portes remontées, les charnières et poignées en place, le résultat a été conforme à ce que j’attendais en me lançant dans ce projet: une armoire toute pimpante et avec du caractère 😉 .

Fini les vitres recouvertes de papier peint, fini la petite bibliothèque toute sombre et à moitié désassemblée. Place à l’armoire de salle de bains originale et unique.

Comme cette armoire sera dans notre future salle de bains, j’ai prévu un espace assez conséquent entre les étagères du bas afin de pouvoir y stocker les serviettes. On devrait pouvoir y en mettre quelques unes ;).

Le haut quant à lui, sera utilisé pour les produits de beauté de ma petite femme et pour y ranger les médicaments. L’armoire est plutôt petite avec son mètre de large et sa profondeur d’à peine plus de 30 cm mais elle offre un espace de stockage conséquent.

L’ajout de chant plat en médium sur les tranches des étagères a permis d’épaissir visuellement celles-ci. C’est très facile à faire et cela ne coute que quelques euros. En plus cela apporte l’avantage de ne pas avoir à travailler parfaitement le chant des étagères ce qui peut s’avérer un gros boulot en plus d’avoir un moins bon rendu.

L’étagère centrale remplie deux fonctions. Elle apporte une touche originale afin de rompre avec l’alignements des étagères et elle masque en partie la jonction des panneaux de lambris avec la barre centrale de l’armoire. J’ai pensé à aligner les deux étagères sur les fonctions du fond mais l’espace entre les deux étagères était trop petit et n’aurait pas eu d’utilité.

Voici surement la partie dont je suis le plus fier : la restauration de la corniche. Ce n’est pas grand chose comme cela à voir mais cela a demandé beaucoup de boulot. Alors quand une pièce recréée s’intègre parfaitement dans l’existant et qu’on ne voit pas la différence, c’est un petit bonheur 😀 :D.

C’est un peu la meme chose pour la porte. On ne se rend plus compte qu’il en manquait un morceau. Cette partie a été plus facile que la corniche à refaire.

L’armoire étant ancienne, l’alignement du bas des portes avec la structure n’est pas parfait mais je n’ai pas cherché à corriger ce défaut. J’aime que mes meubles aient du cachet et pour moi c’est ce genre de petit détail qui en donne. Une fois peinte, la plinthe se fond bien avec le reste de l’armoire comme si elle avait toujours été là.

Pour remplacer les poignées en bois d’origine, j’ai choisi une fois de plus mes poignées fétiches que j’ai déjà utilisées sur l’armoire que j’avais refaite pour ma fille ou encore sur son futur meuble de salle de bains. Je les aime bien car elles ne sont pas trop grosses et les petits points sur le cercle extérieur donnent juste le niveau de détail qu’il faut.

L’ajout du fond en panneau de lambris est surement la meilleure décision que je pouvais prendre. Même en réparant le fond d’origine pour le rendre plus présentable, je n’aurais pas pu atteindre ce niveau de résultat. En plus de m’avoir retiré une épine du pied, ce fond apporte tout son style à l’armoire. Vous ne trouvez pas?

Comme je m’y attendais, il y a eu beaucoup de boulot pour redonner vie à cette armoire. C’est un projet qui m’a pris du temps, chose dont je manque de plus en plus à cause de mes activités professionnelles. Mais cela en valait la peine car jamais je n’aurais pu trouver un meuble neuf équivalent. Celui-ci est unique et à part un peu de quincaillerie, la peinture et quelques morceaux de planches, il ne m’aura pas couté grand chose. Et quand ma future maison sera enfin construite, il prendra toute sa place dans la salle de bains parentale ;).

La bise

Mat


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17 commentaires sur “Une bibliothèque adaptée en armoire de salle de bains